/ ERRANCE /

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La nuit était tombée depuis quelques heures déjà. L'astre nocturne brillait, éclatant dans toute sa rondeur ; lisse, régulière. Parfaite. Les terres étaient bercées de son éclat d'argent rendant la moindre petit branche plus féérique et enchanteresque qu'elle ne l'était en réalité. Le ciel, illuminé d'innombrables et lumineuses étoiles, arborait sa naturelle teinte encre. Le tableau était digne du plus grand Michel Ange. La forêt laissait cette aura délicieuse filtrer à travers le couvert des arbres qui ne tarderaient plus à bourgonner, puis fleurir. Aucun son, comme aucun signe de vie si ce n'est le bruit discret des sabots d'un cheval contre un sentier terreux. Ses yeux, même à l'abris du reflet lunaire qui se répendait, gardaient, moins visible que de jour cependant, leur éclat flamboyant. Ils balayaient l'endroit avec une méfiance devenue naturelle, pas même un reflexe. C'était comme respirer, on le fait inconsciemment, sans avoir besoin de s'y forcer ou d'y réfléchir. Spero s'arrêta, dilatant un instant ses naseaux pour capter les différentes effluves nocturnes. L'une lui parvint plus intensément, soulevée par une brise légère, à peine assez froide pour vous arracher un frisson désagréable. Il n'était apparemment plus seul.

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Oasis Storm, un grand étalon bai brun au caractère machiavélique & même parfoit innocent. Au muscle d'acier que te feront chavirais. Ce cheval que l'on voit galopait avec grâce,méchanceté & solitude. Ce cheval qui galope comme un dieu, c'est moi vois-tu. Il parait que je suis l'un de ces sadiques diabolique qui n'ont aucune pitié envers les autres équidés mais t'inquiete que je suis pire qu'eux. Je ne suis pas comme les autres le savais-tu ? En tout cas il ne vaudrait mieux pas que tu me rencontre dans ton chemin car ta vie pourrait y coutait. Incline-toi devant moi sujet, incline-toi devant moi & ta pauvre petite sera épargnée. Je galopait les crins valsant au rythme du vent, tel Hadès roi des enfers. Il faisait nuit & malgré que je sois d'une petite & misérable couleur dans les tons foncé on ne me voyait pas dans la nuit ou nul personne ne me rencontre. Je te signale, oui toi, petit moins que rien que si tu me défies tu mourras dans des conditions atroces. En te faisant souffrir toi & tes amis mais bien sûr je n'oublierais pas ta famille. Je les traqueraient jusqu'a m'épuisais ... Mais je n'abandonnerais pas. Alors avant de te poster devant moi réfléchis bien avant car aprés tout sera trop tard mon pauvre petit sujet. Car quand je combat je ne réfléchis pas pauvre ignorant. Je galopais toujours avec de plus en plus de grâce. Mes yeux noirs pétillaient dans cette pauvre petite nuit étoilée avec aucun nuages à l'horizon & aucun être vivant qui veut me défiais. Je galopais avec fougue que je ne réfléchissait même plus si il y avait des animaux sous mes sabots. L'herbe se prosternait à mes pieds. Les coyotes cuinait de peur & même le vent ne voulait plus me souffler pour faire valser les crins. Tu crois que le diable n'existe pas ? Pourtant il existe. Non ce n'est pas le diable mon père mais le diable & en vérité moi-même. Je suis le diable en lui-même. Celui qui feras pourir ce monde sans soucis. Ou il n y a pas de sang coulant à mes pieds. Sache que tu ne dois pas me croiser, ne me croise pas. Ce n'est qu'un conseil petit sujet ... Petit sujet qui moura bientôt si tu ne te prosterne pas devant moi. Incline -toi & suis mes ordres. T'as vie sera d'autant plus belles qu'avant car le diable ne te tueras pas & ne te pourchasseras plus jamais ...

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Il ne fut pas long à Spero pour comprendre à quoi correspondait le tambourinement ahurissant qui remblant résonner en échos dans la forêt toute entière. Entrée très subtile. L'équidé, déjà tendu, abaissa ses oreilles fines contre sa nuque, peu enclin à bavarder, d'autant plus s'il devait avoir à faire au gros rustre qu'il s'attendait à appercevoir d'une minute à l'autre. Pour galper dans les bois en pleine nuit, il fallait, à son sens, être assez tordu. Faire autant de bruit n'était, d'une, pas très recommandable si l'on ne voulait pas avoir tous les prédateurs des environs aux trousses, de deux, pas malin. Pourquoi se fatiguer et déranger les autres lorsqu'on peut errer en toute simplicité, au pas voir à l'arrêt. Songer en plein galop n'avait rien de reposant, aussi le cheval qui ne tarderait pas à arriver vers lui ne devait pas s'entêter de cette corvée. Mais enfin, peut-être avait-il tout faux. Peut-être l'équidé qui approchait à vive allure n'avait rien du stéréotype ridicule de l'étalon en rute qui ne désire qu'à être admiré ou craint. Peut-être cet être jusqu'alors inconnu serait digne de confiance et plein d'honneur ?
Il s'écoula moins d'une minute avant que la silhouette sombre d'un mâle, sans aucun doute, ne se dessine lentement, vaguement car peu contrastée, contre le décors lui même bercé par les ténèbres. L'entier qui apparut était indéniablement imposant, sa robe aussi sombre que la sienne flamboyait doucereusement sous les reflets astraux de la lune. Spero scrutait l'inconnu de son habituelle réserve, plongeant son regard insondable dans les yeux de l'arrivant. Il y cherchait tout ce qui pouvait être interessant à savoir. Qui il était, ce qu'il ressentait à l'instant. Peut-être avait-il mal interprêté l'éclat de ses prunelles, mais il lui semblait avoir vut luire une étincelle de cruauté pure. Impassible, l'alezan le toisait toujours, immobile, muet. Marmoréen.

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Mais, tu vois petit sujet. la Nuit est le moment que je préfère. Ce côté sombre est tellement beau. Sais-tu petit sujet que je j'arrive à distinguer des choses comme dans la nuit, dans le noir en galopant aussi vite que tu ne le peux ? Maitenant tu le sais petit sujet. Tu le sais que j'arrive à galoper dans la nuit, puisque je le fais. Je ne suis pas tordu je ne suis tout simplement pas comme toi petit sujet. Mais je te préviens petit sujet ne me dis pas que je suis tordu.

Je repassais délicatement au trot. Evitant les arbres & les racines dépassante de la terre qui essayaient de me piégés. Mais il n y arriveront jamais, mon trot était moins gracieux avec tout ces trucs devant moi. Cela m'empéchait de me concentrer. Au lieu de me ridiculiser à essayer d'éviter tout ces arbres, je repassai au pas doucement & continua mon chemin comme un sage. Regardant la Lune au-dessus de moi, c'était la seul & unique chose qui me faisait repensser à mon maudit pséé. Je n'avais plus ce même caractère de tueur. Je la regardait délicatement. La seul chose au monde qui soit aussi magnifique. La seul chose que j'aime petit sujet. Car il me rapelle ... le passé. Mais je dois à tout prit l'éviter. Je secoua ma tête me changer les idées & continua de marcher doucement. Peu à peu je regardai devant & vit une silhouette se déssinait dans les reflets de la nuit. ça devait être un étalon. Mes oreilles se couchat face à l'entier aux reflets alezan. Je m'approchai peu à peu de lui ...

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Spero restait de marbre, immobile et silencieux. Nul mouvement, nule expression sur son visage comme taillé dans la roche. Une oeuvre digne du plus grand sculpeur que l'humanité n'ait jamais connu. Il était indifférent, dissimulé derrière l'épaix voile d'impassibilité qui le recouvrait. Il était vivant pourtant, on pouvait s'en persuader en voyant son ses côtes s'élever au rythme lent et régulier de sa respiration. Pas de curiosité, pas de peur, pas d'intrigue. Rien. Il aurait été mort qu'il n'en serait pas changé.
L'inconnu approchait lentement, étant repassé au trot puis au pas. Enfin, peut-être n'était-il pas si ariéré que ça, finalement. Parvenir à se frayer un passage parmis les vicieux pièges tendus par les racines sortants de terre et les branchages délaissés sur le sol poussiéreux n'était pas chose aisée, ou alors demandant de la concentration pour coordonner pensées et mouvements. Il en avait fait l'expérience, se défouler dans ces bois, au galop, n'avait rien de libérateur pour l'esprit.
Spero restait toujours aussi muet, n'esquissant pas le moindre geste, sa queue flottant légèrement derrière lui, agitée par la brise nocturne qui s'engouffrait dans les bois. Il attendait que le sombre mâle bientôt face à lui se manifeste, par la voix ou le geste, lui indiquant son intention pour qu'il puisse s'y caler. Geste ou parole ? Silentium est aurum.

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Ah non il vas falloir que je réponde x)

Je m'approchai de plus en plus à l'étalon qui lui ne dit mot. Il restait muet presque mort comme si l'alezan était muet. Je ne voulais pas parler le premier. Je ne sais plus parler. Apart pour dire :: Petit sujet ...

Oui; parler le premier c'est comme céder au silence qui était présent & le faire s'absenter. Je m'approchai toujours avec aise pour être bientôt poster devant le roux. Il était un peu plus petit que moi. Mais c'est pas parce que l'on est petit que l'on est pas fort. Non c'est défoit bien le contraire. Mais je crois que je suis l'une des rares exceptions. L'Immobile resta à sa place je devais céder à tout celà, ça devenait de plus en plus ridicule. Mais ça serais détruire mon honneur. Peut-être que je devrai l'abandonné une fois & commençai à parler un peu. ça changera ma vision de cet étalon. J'étais maintenant posté devant lui. ::

- Bonjour.

Le son qui sortait de mes lèvres était sombre & sadique. Je ne le faisais pas exprés. Je fixai toujours l'étalon droit dans les yeux. Le scrutant. Pour voir un peu. Me méfiant de chacun de ses mouvements on ne le sait jamais. Il pouvait cacher une face ...